Le conte est une langue passionnante, une parole, un langage. Le conte est un art. Il est traditionnel, populaire et oral. Il nous parle des temps anciens, et pourtant il est d’une modernité, d’une fraicheur ! Son universalité fait de lui un véritable héros du XXIème siècle. Cette parole, sculptée par le temps et les voix qui l’ont portée, raconte notre histoire, nos fantasmes, nos peurs, nos amours… tout ce qui fait l’humanité. Au delà de la stimulation de notre imaginaire, il vient déverrouiller, sans même que nous le soupçonnions, quelques portes secrètes. Un jour en se laissant conter, Zoria a été happée... Écoutez
Les mots dits, sans écrit, sont autrement vivants. Ils prennent racine avec la répétition et la transmission orale. Ils sont une image avec un goût, une saveur, tout un monde...
C’est peut-être d’avoir grandi dans une famille où la langue n’est qu’oralité que Zoria a senti l’appel du conte. Ou alors, le mystère d’une histoire qui la conduite vers ces imaginaires qui datent de la nuit des temps. Ses racines lointaines sont un héritage étonnant et savoureux. Il est le vecteur d’un imaginaire installé dans les montagnes, où les oliviers, les figuiers, la nature, le sauvage dominent. Cet héritage la porte et elle le transforme. Parce qu’ici chez elle, il n’y a ni figuier ni olivier, ici, il y a des hêtres et des sapins.
Quoi qu’il en soit, c’est sûrement la profondeur et la justesse du conte qui ont stimulé ce désir de raconter. Les visages et les regards du public qui lui ont donné le courage de s’emparer de ce langage. Façonnée par les paroles qui fusaient, énergiques, en colère, heureuses et vivantes, elle est tombée amoureuse de l’absurde, du merveilleux et de la folle sagesse. Le conte a trouvé là, dans cette caboche et ce corps, un territoire propice à son épanouissement.
Dans une chambre, une femme et un homme dans un lit. C’est la nuit. Leur première nuit. Elle, Shahrâzâd, prend
la parole : « On raconte, Sire, ô roi bienheureux... ».
Lui, Shariar écoute. Juste au moment où la lumière
est si subtile, l’aube, le silence s’installe.
L’histoire reste en suspens. Parler n’est plus permis.
« Si vous voulez la suite, il faut attendre que la nuit tombe et me laisser la vie sauve.» Shariar, accepte. Shahrâzâd pourra poursuivre son histoire la nuit suivante.
Ainsi de nuit en nuit, mille et une,
Shahrâzâd raconte, prend la parole.
Paroles salvatrices, paroles libératrices.
Accordéon, percussions : Véronique Granger
Contes : Zoria Moine
Public : adolescents et adultes
Durée : 1h30
Contact : 06 86 45 73 53
Éméo se réveille, ses yeux brillent sa bouche sourit. Elle a fait un rêve : un garçon, beau, ses yeux sont noirs, sa peau est brune. Il est prisonnier, il l’appelle. Elle veut le libérer. Ses parents : « Mais enfin Éméo !
On ne court pas après ses rêves ! ». « Moi si, je court après mon rêve ». Et Éméo ouvre la porte, quitte sa maison et prend le chemin. Voilà comment Éméo se lance dans la vie. Une lavandière l'aide à traverser une rivière,
un vieux loup lui montre le chemin pour sortir de la forêt, une baleine lui permet de faire une pause.
Et au bout du bout du monde une tour. Un dragon à sept têtes garde prisonnier le jeune homme de son rêve.
Véronique Granger : Piano et accordéon, chant
Zoria Moine : Conte et chant
Public : 3 à 6 ans
« Écoutez bien, car voici l’histoire de Pierre et le loup. »
Lorsque Gérard Philippe prononce ces quelques mots
dans la version de 1956, nous sommes immédiatement saisis. L’attention est constante.
Les portes de l’imaginaire sont grandes ouvertes.
La musique nous prend et nous emporte dans
cette histoire écrite par Prokofiev lui-même.
La vivacité et la profondeur de la musique parlent
aux enfants, fascinés par la présence du loup
et l’héroïsme de Pierre.
Chacun des personnages est représenté
par un ou plusieurs instruments.
Pierre : les cordes. L’oiseau : la flûte.
Le chat : la clarinette. Le grand-père : le basson.
Le canard : le hautbois. Le loup : les trois cors.
Les chasseurs : les percussions.
Cette œuvre se veut pédagogique.
Elle sensibilise les enfants à la musique classique,
à l’écoute.
Musique : Serge Prokofiev
Chef d’orchestre : Philippe Péatier Orchestre symphonique
Adaptation texte, conte : Zoria Moine
Public: à partir de 3 ans
Durée 35 minutes
Nous sommes à Florence en 1881, c’est ici qu’est publié le premier feuilleton de Pinocchio dans le N°1 du « giornale per i bambini ». C’est ici, qu’Umberta hèle un taxi pour se rendre à Venise chez Antonio Vivaldi en 1623. Voilà donc un taxi qui voyage dans le temps, de Florence à Venise et même Amterdam. Umberta passe d’un espace à l’autre : tantôt chez Vivaldi, où il compose ses quatres saisons. Tantôt dans le taxi où, avec Umberto, ils se racontent et se lisent les feuilletons de Pinocchio.
Musique : les quatre saisons de Vivaldi
D‘après le texte de Carlo Colodi
Adaptation et mise en scène : Zoria Moine
Piano, chants, jeux : Philippe Péatier
Conte, jeux : Zoria Moine
À partir de 7 ans.
Durée 1 heure Création dans le cadre du festival les rencontres musicales en Loire.
Seul, allongé sur le sable du désert,
Sidoine n’arrive pas à dormir.
Une étoile tombe dans ses yeux.
Sa mère lui disait toujours
« Sidoine ne regarde pas les étoiles,
elles pourraient tomber dans tes yeux ».
Sa mère, il y a tellement longtemps
qu’il ne l’a pas vu.
Il décide, alors de rentrer au pays.
Le chemin est long.
Il se repose au pied d’un oranger,
là coule une source d’eau clair.
Là sa vie bascule !
Véronique Granger : Piano
Zoria Moine : conte
Public : à partir de 7 ans
Durée : 55 min
Ida l'ogresse se réveille un lendemain de fête.
Elle rassemble ses souvenirs : ce Rémo Globyne, vampire à cravate mauve, avait du charme.
Mais qu'est-il devenu ?
Hier soir, hier soir,
vous avez dit hier soir ?
Cette histoire s'étire le soir
comme cet hier soir
Une enquète en musique dans les mémoires déjantées d'une ogresse pas du matin, et qui se méfie de son ventre. Textes librement inspirés de Daniil Harms, d’Henry Merle et de contes traditionnels.
Avec Rodolphe Le Riche et Zoria Moine : conte et voix
Gil Frey : saxophone
Cécile Godart : piano et accordéon
Véronique Granger : piano et accordéon
ou
Rodolphe Le Riche & Zoria Moine
Cécile Godart : piano et accordéon
Pascale Verant : violon
Joseph Dubreuil : guitare et piano
Pour adolescents et adultes
Durée : 1 heure
Pour qui ?
Les enfants, les adultes, les professionnels
qui souhaitent utiliser le conte comme outil d’apprentissage ou de médiation.
Où ?
Écoles
Collèges
Lycées
Maisons de retraite
Crèches
Centres sociaux
Lieux de formation (éducateurs, infirmiers…),
Entreprises …
Pourquoi
Découvrir l’oralité, les contes, leurs richesses
Susciter le désir de les pratiquer
Prendre la parole avec aisance, plaisir, justesse, distinctement
S’engager dans cette parole
Ecouter, mémoriser
Acquérir un répertoire
Raconter, en jouer, chanter
Se mettre en mouvement
Stimuler notre intérieur, notre imaginaire, notre créativité
Trouver sa voix/voie
A l’orée du bois, le jardin, dans le jardin, un bassin, des arbres, des arbustes, un potager, des oiseaux, une douce nature. Ce jardin est une invitation adressée aux enfants et leurs enseignants. A l’automne ou au printemps, une journée à 1050 m d’altitude pour sentir, se promener, écouter, déguster, prendre le temps et plonger dans les histoires...
Le conte se prête volontiers aux expériences et s’adapte aisément à tous les lieux curieux de le découvrir. Dans la nature, la ville, les musées, les bistrots, les bibliothèques... Lors de vernissage, de conférences, de festivals...
Il saura mettre en valeur ce lieu ou ce moment. Il apportera une petite note fraiche et légère ou au contraire grave et profonde. Il donnera un sens décalé et apportera une étrange et délicieuse lumière.
Le bain de forêt Shinrin Yoku
Accompagné de savoureux contes Zen
Zoria Moine
chemin de Peycolomb
La République
42660 Saint Genest Malifaux
06 86 45 73 53
zgmoine@orange.fr
